Si vous arrivez à cet article après en avoir lu d'autres sur l'alimentation, vous savez que j'ai fais le choix de nourrir sans mélasse, et je sais que bon nombre d'entre vous cherche aussi un aliment qui en est dépourvu à tout prix - à tel point que de voir écrit "mélasse" dans la liste des composants est devenu un vice rédhibitoire.
Sauf que, comme toujours à avec moi, il y a une raison pour laquelle j'ai fais ce choix - et elle n'est peut être pas celle à laquelle vous pensez. Après mes articles très partagés et ma grande promotion de la nourriture sans céréales, je vais peut être en étonné plus d'un avec cet article. Hors, le message dans ces articles n'est au final pas des vérités générales qui devraient être appliquées à tout les chevaux, au contraire, j'essaie d'expliquer que tout n'est pas toujours tout blanc ou tout noir, et mon message principal est toujours, toujours, que chaque cheval est un cas particulier et qu'une vérité générale n'existe pas. Tout comme les céréales ne sont pas un poison à jeter absolument, la mélasse ne l'est pas non plus. Tout deux peuvent être bénéfiques, si utilisés correctement, à des valeurs raisonnables et justifiées.
Avant que vous ne lisiez tout l'article, j'aimerai que vous compreniez que mon message est le suivant: il y a-t-il un vrai avantage à donner de la mélasse?? Pas vraiment. Il y a-t-il un vrai avantage à donner un aliment sans mélasse à tout prix?? Pas vraiment non plus. C'est au cas par cas.
Savoir ce qu'est la mélasse
Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, plein d'articles l'ont fait à ma place! Le message à retenir c'est que la mélasse est un sous-produit de la transformation de la canne à sucre ou de la betterave en sucre; elle contient elle-même un pourcentage de sucre dans les alentours de 40-50% (ce n'est pas du sucre pure!). Ces sucres sont majoritairement des sucres simples, incluant donc du sucrose, fructose et du glucose. Pour petite piqûre de rappel, ces sucres simples sont facile à digérer et absorber et à petite dose ont très peu de chance d'atterrir dans le gros intestin où leur fermentation peut causer des problèmes métaboliques chez certains chevaux (notamment une des causes de la fourbure). Pour plus d'info sur ce qu'est la mélasse, rdv sur ce lien.
Il existe donc deux types de mélasse, celle extraite de canne à sucre et celle extraite de betterave sucrière. Typiquement, la teneur en sucre et donc la valeur énergétique est la même pour les deux types. La mélasse contient aussi un pourcentages assez important de minéraux, surtout au niveau des électrolytes, et plus particulièrement en potassium (35-40%), ce qui lui donne un effet laxatif à hautes doses. La différence majeure entre les deux types se trouve au niveau de la teneur en protéines et en calcium. La mélasse de betterave contient bien plus de protéine, alors que la mélasse de canne contient bien plus de calcium avec un rapport phosphocalcique très déséquilibré (excès en calcium). Pour plus d'info, vous pouvez lire cet article par Techniques d'Elevage.
Lire l'étiquette d'un aliment devient alors on-ne-peut-plus important. Les appellations "mélasse", "mélasse de canne" et "mélasse de betterave sucrière" n'ont pas du tout les mêmes implications. Comme vous l'aurez compris, c'est la dernière de cette liste qui est la plus "désirable" et il vaut mieux éviter la mélasse de canne (surtout sachant qu'on retrouve beaucoup de luzerne dans nos aliments, et que la luzerne est déjà excédentaire en calcium). Quant au terme "mélasse" il peut avoir tout un tas d'implications, notamment que c'est un mélange de mélasse et d'autres choses (notamment des additifs et conservateurs pas forcément très désirables, pour en savoir plus sur le sujet, vous pouvez lire cet article, mais attention, il est en anglais!).
Pourquoi la mélasse a une si mauvaise réputation
Bon on a pu identifier un certain nombre de problèmes et dangers associés à la mélasse.
C'est une source de sucre très importante
Elle est laxative
Les désignations sur les étiquettes n'impliquent pas forcément la même chose (et elle peut contenir des "ingrédients cachés")
"c'est pas très naturel"
Mais on peut aussi en sortir des avantages:
Elle contient des électrolytes
Elle est visqueuse et sert de liant, permettant d'éviter la poussière
Elle permet de satisfaire le palais des chevaux difficiles
D'où vient la mauvaise réputation de la mélasse? Simplement que par le passé, les chevaux étaient nourri avec de la paille mélassée à hauteur de 50%, et n'avaient pas d'abreuvoir automatique, ce qui avait alors des effets terrible sur leur santé (plus d'info là dessus dans cet article, qui en explique les détails).
Les effets laxatifs on été observés pour un aliment contenant 20% ou plus de mélasse. Hors, typiquement, la mélasse est ajoutée à hauteur de 5% dans nos aliments industriels (aller, 10% grand maximum chez certains fabriquant). Toute fois cette teneur peut aussi être inférieure à 1-2%. Soit vous avez le détail dans la liste des composants, soit vous pouvez poser la question au fabriquant, mais dans tout les cas, personne n'ajoute plus de 20% de mélasse dans un aliment destiné aux chevaux.
Comprendre les implications de la mélasse
Nous allons revenir sur chacun des points que j'ai cité plus haut, les avantages et désavantages, pour comprendre un peu mieux ce que ça implique vraiment de nourrir de la mélasse.
Le problème du sucre
Le premier point c'était "c'est une source de sucre très importante". Oui, effectivement, comme je l'ai déjà dit, elle est composé à 40-50% de sucres simples. D'une part, ces sucres simples sont facilement absorbés et posent peu de risques de tomber dans le gros intestin et d'y faire des dégâts (comme dit plus haut, et expliqué plus en détail dans mon article "Comparer les sources d'énergie", disponible ici). D'autre part, comme indiqué dans ce dernier article, le métabolisme associé aux lipides est inhibiteur de celui associé au sucre, et va donc permettre d'aider a régulé la glycémie. En plus, encore une fois comme dit dans cet article, le sucre est nécessaire et bénéfique - les chevaux (comme les humains) ne peuvent pas s'en passer à 100%, notamment au niveau du cerveau.
Et puis surtout, le point le plus important: votre fourrage apporte plus de sucre qu'un aliment qui contient 5% de mélasse. Typiquement, un aliment équin contient dans les 5-10% de sucre (oui, même les aliments céréaliers, les céréales sont une source d'amidon, pas de sucre simple) même mélassé. Il est même entièrement possible qu'un aliment mélassé possède toujours ce fameux taux si désiré d'amidon + sucre inférieur à 10%, alors qu'un aliment sans mélasse en contienne plus que ça. Par exemple, ces deux produits sont issus de luzerne: Dengie Alfa-A Lite (mélassé) et Simple System GreenGold (non mélassé), qui contiennent 8% et "inférieur à 7%" de sucre respectivement (en général, "inférieur à 7%" veut dire que ça dépend du sac, mais pour avoir déjà acheté pas mal de produits Simple System, ça va finir à 6-7%). Pas tant de différence que ça, au final... Après ça dépend aussi largement du produit, et du taux de mélasse, mais tout ça pour dire que l'addition de mélasse ne mène par forcément à un taux de sucre faramineux. Le Alfa-A Lite possède 8% de sucre et 2% d'amidon ce qui lui permet tout à fait d'être classé dans les aliments pauvres en glucides et donc adaptés aux chevaux qui ont des maladies type PSSM, Cushing, etc. et pourtant, il y a de la mélasse dedans.
Je vous montre une petite comparaison entre des produits mélassés et non mélassés à composition variable. Je précise que j'ai choisi les aliments exprès pour montrer qu'on trouve de toute des deux côté (du mélassé à moins de 5% et à presque 20% et du non mélassé à moins de 5% et à presque 20%) toute fois de manière générale sans mélasse les aliments auront tendance à être moins sucrés (j'aurai pu ajouté le Vito à 4%, les Pure Feed à 3-4%, etc.) et souvent les aliments mélassés ne montrent pas leur taux de sucre à moins qu'il ne soit faible. Donc ça ne reflète pas totalement la réalité, mais ça reste possible que certains aliments non mélassés soient plus riche en sucre que certain mélassé, c'est tout ce que je voulais montrer. Je précise au cas où ce n'est pas clair: les 7 aliments de gauche sont tous sans mélasse, et les 7 aliments de droite sont tous avec mélasse. Je précise aussi, tout ces aliments sont sans céréales à l'exception du Dynavena.
En plus de ça, le fourrage contribue bien plus au sucre que le cheval consomme que la ration journalière. Effectivement, le foin contient typiquement 10-12% de sucre, sauf que la ration on en donne max 1-2kg par jour, le foin, on en donne à volonté, soit une 10aine de kilo par jour (dépendant du poids du cheval évidemment). Vos 10kg de foin à 10% de sucre apporte environs 1kg de sucre, alors que votre ration de 1kg mélassée à 10% de sucre vous apporte 100g de sucre par jour... Hors le foin est la nourriture la plus sûre à donner aux chevaux même les plus sensibles, donc si vous nourrissez correctement, même un aliment mélassé ne posera pas de soucis. Ne parlons même pas de l'herbe, parce qu'alors là... On peut doubler l'apport journalier en sucre pour l'herbe.
Un dernier point sur l'effet sur la glycémie. On dit souvent que les aliments trop riches en sucre, et notamment en sucres simples, mènent à un pique en glucose sanguin et en production d'insuline après le repas, et que le problème de la mélasse est qu'elle cause ce fameux pique sanguin. Cet argument est tout à fait irrecevable pour un cheval nourri au fourrage à volonté comme expliqué plus haut. Le fourrage permet un apport constant en sucre; nos 8% de sucre dans notre aliment mélassé ne causera aucun changement par rapport à ça, si on nourri son cheval correctement et qu'on ne donne pas des kilos de concentrés à chaque repas. Evidemment si on donne 4kg d'un coup il ne faut pas s'étonner... Un repas ne devrait pas dépasser 1kg, l'idéal même serait 500g, pour être digéré efficacement. Et dans ce cas nos 8% de sucre seront digéré convenablement et ne causeront pas de pique en glucose sanguin (ou très faible, ça reste des concentrés, consommés plus rapidement...).
Le deuxième point de l'effet laxatif a déjà été abordé. Moins de 20% = pas de soucis.
Bien lire la composition
Ensuite, "Les désignations sur les étiquettes n'impliquent pas forcément la même chose (et elle peut contenir des "ingrédients cachés")" => solution simple, bien lire ce qu'il y a écrit, ou demander au fabriquant pour plus d'info s'il y a un doute.
C'est pas naturel
Et puis finalement le point du "c'est pas très naturel". Je ne vais pas partir sur un long débat là dessus, je vais tout simplement dire: il est bien difficile de nos jours de nourrir de façon naturelle et équilibrée, surtout sur un cheval de sport. Donc à vous de voir, mais soyons logique, si la mélasse n'est pas assez naturelle pour vous (qui est d'ailleurs plus naturelle que du sucre de table...) alors tout les aliments industriels, incluant la pulpe de betterave ou les graines de lins micronisées (dont je ne peux que vanter les mérites) ne le sont le sont pas non plus. C'est un choix personnel, mais il ne faut pas me dire que vous allez choisir un aliment industriel (oui oui, même le Total Horse Feed) sans mélasse "parce que c'est pas naturel". C'est pas logique!
Quelques avantages
Les avantages cités plus haut ne sont aussi pas à négliger, surtout le dernier. Il y a beaucoup d'évidences scientifiques qui prouvent que les chevaux sont comme nous et qu'ils choisissent leur aliment au goût et non pas à l'apport en nutriments (en tout cas sur le court terme). Combien de nous ont pu faire avaler des médicaments à nos chevaux en ajoutant des carottes, du jus de pomme, de la compote, etc... Sur le long terme peut être qu'effectivement les chevaux sont capables de savoir si un aliment n'est pas bon pour eux (je pense notamment à Willow qui s'est soudainement mis à refusé la pulpe de betterave après que je lui en ai donné pendant longtemps, et que son propriétaire précédent lui en ait aussi donné. Il est possible que ça soit lié au rapport phosphocalcique, ou au manque en vitamines, ou à l'excès de fer, je n'en sais rien.. c'est possible). Ajouter de la mélasse peut aider avec les chevaux difficiles.
En plus de ça, j'ai une amie qui a trouvé que la fréquence de mastication augmente ainsi que la salivation apparente sur un cheval nourri avec un chaff mélassé comparé à un chaff sans additifs ou un chaff huileux. La fréquence de mastication et la salivation sont deux éléments hyper importants à la santé digestive des chevaux, et une des raisons pour laquelle on doit toujours nourrir une quantité suffisante de fibre (même sur un seul repas). Alors si la mélasse aide à la mastication et à la salivation, elle est en fait... bénéfique.
Quant au problème de la poussière, oui, c'est reconnu que d'ajouter de la mélasse diminue le taux de poussière de l'aliment, mais il est aussi possible d'obtenir le même résultat en ajoutant de l'huile ou de l'eau, alors bon...
Pourquoi j'ai personnellement choisi de nourrir sans mélasse
Ceci est un choix personnel qui dépend de mon cheval et de mon cheval uniquement. Il y a aussi une époque où je lui donnais des céréales, et je connaissais déjà les conséquences à l'époque, donc vous voyez, chez moi, tout est toujours adapté au cas précis. J'aime beaucoup mes calculs, et j'aime beaucoup mes tableaux et mes chiffres, mais j'aime aussi beaucoup voir le résultat sur le cheval! J'ai nourri aux céréales, et mon cheval était mince, moche et hyper stressé. J'ai abandonné les céréales et j'ai réussi à lui faire garder un poids acceptable en hiver et l'ait trouvé bien moins stressé. Il en va de même avec la mélasse - j'ai fais l'expérience.
Il y avait un point de ma vie où j'étais entièrement désespérée avec Willow. Il avait perdu 150kg pendant l'hiver, il était moche comme pas possible, et il refusait catégoriquement de manger sa ration (le fameux moment avec la pulpe de betterave). J'ai essayé d'ajouter de la luzerne, du chaff (donc du fourrage séché, herbe ou luzerne en général, mais non granulés), tout ce que je pouvais, ça marchait quelques jours puis rebelotte. Dans mon désespoir je suis passée à la luzerne mélassée, je savais qu'il adorait, il lèche les fonds de seau avec la mélasse alors qu'il a tendance à laisser les miettes sans mélasse. Verdict, quelques semaines plus tard, l'osteo vient et suspecte des ulcères. Je le fais testé au Succeed et le diagnostique est confirmé. A la même période, il était aussi en débourrage, et après une action de jambe (auxquelles il était déjà largement habituée) il m'avait foutu par terre. Toute fois, je ne l'ai même pas traité - je n'y croyais pas et ma première suspicion a été le changement de nourriture. Je supprime totalement la mélasse et quelques semaines plus tard, plus rien, Willow était comme neuf. Je ne pense pas qu'il avait des ulcères, simplement des symptômes similaires du à une sensibilité causée par la mélasse. Je précise que j'ai abandonné la luzerne mélassée pour passer à de la luzerne sans mélasse, et que j'utilise depuis la même marque, la mélasse donc bel et bien le seul facteur qui a changé.
Vous allez me dire "ah bah tu vois la mélasse c'est pas bon! tu le dis toi même" oui mais non. Il n'y a pas de vérité générale, il n'y a que des cas particuliers. En attendant, tout les autres chevaux de la pension sont nourris avec cette luzerne mélassée (soit 10 chevaux à l'époque, et encore d'autres nouveaux chevaux depuis) et aucun n'ont présentés de problèmes. Si on arrondi à mon cas particulier, ça fait 1 cheval sur 20 qui ont un problème avec cet aliment mélassé. DONC ne faites pas d'un cas particulier un cas général. Connaissez votre cheval et regardez ce qu'il vous dit. Willow est sensible de ce coté là, je le sais... J'ai souvent des problèmes de ce type, et notamment l'été en Irlande (avec la belle herbe bien riche), ce qui prouve une certaine sensibilité de Willow à ce niveau là.
Savoir quand et comment on peut nourrir de la mélasse
Pour moi tout revient toujours à une bonne gestion de l'alimentation du cheval. La mélasse n'est dangereuse que si on en abuse, comme tout. Donner accès à un fourrage à volonté, à une source d'eau à volonté, et fractionner les repas à max 1kg de concentré par repas, c'est la base de tout. Tout est question de cas particulier (je me répète, mais je ne le dirais jamais assez).
Toute fois, pour les chevaux en maintenance et travail léger, je recommande toujours de donner une nourriture pauvre en sucre et amidon, donc sans céréales et aussi, sans mélasse. Pour ces chevaux, l'apport en glucide est déjà largement suffisant par le foin (et encore plus que suffisant par l'herbe) alors ça ne sert à rien d'en rajouter. Choisir une alimentation à moins de 7-8% de sucre et moins de 5% d'amidon me semble alors plus approprié.
Toute fois, pour les autres chevaux, l'apport plus important en sucre et amidon reste tout à fait discutable et justifiée. Pour un cheval au travail modéré je recommanderai aussi le sans céréales, mais pas forcément le sans mélasse (enfin, tout est dépendant du taux de sucre), qui apporte énergie rapide et électrolytes, associé à de la matière grasse pour une énergie plus lente. On ne peut pas non plus compter uniquement sur la matière grasse pour un apport en énergie, on a besoin de sucre, et donner des sucres simples c'est bien plus approprié que de l'amidon.
Quant aux chevaux au travail intense, il est important d'adapter sa source d'énergie. Les chevaux de course et de horse ball par exemple vont avoir besoin d'une énergie plus explosive et a des taux raisonnables ils vont tout à fait profiter d'un apport en amidon.
Je m'écarte du sujet... Mais le fin mot de l'histoire est bien là: la nutrition, c'est du cas par cas. Autant les céréales je suis bien plus véhémente dessus (comme déjà dit dans d'autres articles, pour moi tout cheval devrait de base être nourri sans céréales, puis ajouté des céréales si on en voit l'intérêt), mais alors la mélasse, c'est uniquement pour mon Willow en particulier.
Toute fois, pour chevaux à métabolisme sensible, type fourbure, PSSM, Chusing, ulcères, etc., il peut être raisonnable d'appliquer le principe de précaution, et ne pas donner d'aliment mélassé, avec un taux de sucre inférieur à 5%. Libre à vous d'appliquer le principe de précaution sur tout cheval et de supprimer la mélasse complètement, mais demandez-vous alors par quoi le fabriquant va remplacer (ou non) la mélasse!! C'est comme le sucre et l'aspartame, on supprime un problème, et on en créer un autre.
PS: je ne cherche pas à vanter les mérites de la mélasse... Il n'y a pas grand chose à vanter... simplement à expliquer un peu mieux le pourquoi du comment, plutôt de dire simplement "c'est mal!". Posons nous des vraies questions, des bonnes questions, plutôt que de directement pointer du doigt quelque chose sans comprendre vraiment pourquoi on le fait.
Souvenez vous: pas vraiment de vrais avantages, et pas vraiment de vrais inconvénients.